OHT du 25 JUIN - ODRAN TRUMMEL
Venez découvrir Odran Trümmel, le 25 juin prochain au Belushi’s Club !
Né en Hollande, Odran Trümmel découvre les joies de la musique en
solitaire en Ecosse, où il se fait la main sur les scènes ouvertes des
nombreux pubs d’Edimbourg. De retour en France, il participe à de
nombreux projets allant de la pop française à l’électro punk , de
l’électro grand-guignol à la bossa nova pur sucre au côté du très
brésilien Sandro Armel. Jouant tous les instruments, parfois accompagné
par son comparse d’Epsilon Sigma Club le saxophoniste québécois Andy
Lévêque, Odran enregistre seul dans un garage son premier album Down
Louishill. Amoureux du folk pratiqué en leur temps par Nick Drake et
Bert Jansch, il multiplie les arpèges de guitare, donnant une texture
acoustique à des chansons dont les arrangements lorgnent plutôt du côté
d’une pop légère, teintée parfois de mélancolie mais toujours richement
rythmée. Les textes, souvent pétris d’humour, peuvent évoquer les
délires antifolk d’Adam Green ou les comptines douces amères des frères
Herman Düne.
C’est sur le label Another Record que sort en fin d’année 2005 Down
Louishill. L’album est salué par les critiques. S’ensuit une série de
concerts en solo, duo ou trio. La formation reste essentiellement folk,
mais parvient à vitaminer ses concerts au moyen de boucles de human
beat box réalisées en direct par Odran. Depuis novembre 2006, c’est en
compagnie de Qwan Hyu (batterie/basse) et d’Andy
(basse/saxophone/guitare) qu’il se produit, décuplant ainsi l’énergie
déjà présente lors de concerts désormais mâtinés de rock low-fi. Une
évolution perceptible dans le deuxième album d’Odran (qu'il a encore
une fois réalisé du début à la fin, pochette comprise), Mutants and
Loonies.
Un nouvel album est désormais en préparation, exacerbant encore
l’alternance entre sonorités boisées et électriques, invitant sans
prévenir rythmes ouest-africains, hip hop rageur, rock garage et
effluves progressives. Cette diversité est d’ailleurs respectée sur
scène : le cajón cède la place à la batterie, le saxophone se fait plus
présent, mais la saturation tranche souvent dans le vif.
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Erwan@OHT